Il devait venir un jour, et il est venu. Ce jour là fut un jour de malheur. Il devait venir un jour, le Premier-Né, celui que le Dieu El avait oublié dans l’Abîme. Le Premier-Né, le Premier Fils illégitime du Dieu El, le plus vieux bâtard de tous les temps. Il n’avait pas de nom car sa mère n’avait pas voulu lui en donner, elle attendait de lui qu’il en gagne un à la force de son bras, elle voulait qu’il porte le nom secret du Dieu El, le grand et redoutable Nom.En effet, le Dieu El avait un Nom Ineffable que nul n’avait le droit de prononcer sans son autorisation. Ce Nom était si précieux que Dieu l’avait caché dans un 

Avant le début des temps, il y avait l’Abîme, et tout au fond de cet Abîme, l’Océan Primordial. Là régnait la Déesse Tiamat, et elle commandait à toutes les créatures de son domaine.Un jour, le Dieu El décida de créer le monde, et il entreprit de combler l’Abîme de terre et de rochers. Cela mit la Déesse Tiamat très en colère, elle remonta à la surface et lui demanda : « Que fais tu donc, à jeter de la terre et de la roche dans mon Abîme ? »

Le Déluge avait pris fin, les eaux s'étaient retirées, et les survivants, éparpillés çà et là sur la surface de la terre, commençaient à reconstruire la civilisation. Gilgamesh, en souverain avisé, était parvenu à sauver Uruk en bâtissant autour une muraille si haute que, quand le Déluge recouvrit la terre, elles dépassaient la surface des flots.C'était Gilgamesh seul, de ses propres mains qui avait construit cette muraille, il en avait été capable, car il était un fils illégitime de Dieu, et il possédait une partie de la force de son père. S'il n'en avait pas été ainsi, si Gilgamesh avait été un simple humain, il n'aurait pas réuss

Même si le passage de Kantat sur notre terre fut bref et vite oublié, il avait quand même attisé une flamme de violence qui rongeait déjà la société avant son arrivée, ses coups d’éclat contre les dealers à Albany et à Bablun encouragèrent les groupes extrémistes à se montrer au grand jour, ils se sentaient légitimés par ces actes de super-violence.

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    David Lane

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La piste le menait à Sidon, progressant à bonds de géant, Kantat s’approchait de la ville. Soudain, il vit trois silhouettes bondissantes comme lui qui venaient à sa rencontre. « Comment est-ce possible ? » se demanda-t-il.Il s’arrêta en haut d’une colline et attendit. Les trois sauteurs ne tardèrent pas à le rejoindre, ils atterrirent devant lui, puis il y eut un moment de silence pendant lequel Kantat observa avec curiosité les adolescents qui, avec autant de curiosité, l’observaient en retour.

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Épilogue

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