18 juillet 2016
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Je te fais manger à la cuillère comme l'on donne la becquée à un oisillon
Tu n'es qu'un petit animal fragile, pourtant, tu me terrifies tel un spectre menaçant
Tel un funeste oracle
Telle une sinistre vision de l'avenir
Sur les traits de ton visage ridé, je me reconnais comme un Dorian Gray devant son portrait
Tu représentes cet abîme duquel seul le mince tissu de ma blouse blanche me sépare